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A

vant de vous parler du rejet social, il existe un point fondamental dont Maslow a mentionné dans sa pyramide des besoins vitaux. Le besoin d’appartenance est l’un des besoins psychologiques fondamentaux de l’être humain.

 C’est le besoin d’être accepté et aimé par les autres, de faire partie d’un groupe et de se sentir connecté à quelque chose de plus grand que soi.

Ce besoin est important pour notre santé mentale et physique. Lorsque nous nous sentons connectés aux autres, nous sommes plus heureux, en meilleure santé et plus résilients face aux difficultés. Nous avons également plus de chances de réussir dans nos relations, nos études et notre carrière.

Il existerait de nombreuses façons de répondre à notre besoin d’appartenance. Nous pouvons créer des liens avec nos amis, notre famille, nos collègues, nos voisins et nos communautés. Nous pouvons également nous engager dans des activités qui nous passionnent et qui nous permettent de rencontrer des personnes partageant nos valeurs.

Le rejet social se réfère à l’expérience d’être exclu ou marginalisé de ce groupe auquel j’appartiens. Ce phénomène peut avoir un impact psychologique significatif sur la victime.

Les individus qui subissent le rejet social peuvent éprouver de la tristesse, de l’anxiété, de la colère et de la frustration. Ils peuvent également développer une faible estime de soi et une perte de confiance en soi. Le rejet social peut également affecter les relations interpersonnelles et la capacité à former de nouvelles relations.

Les causes du rejet social peuvent varier, allant de la différence de personnalité, de croyances, d’apparence physique ou même d’orientation sexuelle ou de maltraitance. Les conséquences du rejet social peuvent être graves et à long terme.

La psychologie du rejet :

Le rejet social peut influer sur l’émotion, la cognition et même la santé physique.

La science s’est longtemps penchée sur les effets des douleurs physiques, en négligeant celles dues au domaine psychologique, le souci de ce phénomène est “l’acceptation social”.

Il augmente la colère, l’anxiété, la dépression, la jalousie, la tristesse et réduit aussi les performances sur des tâches intellectuelles difficiles. Des études ont aussi montré que les gens qui ont l’habitude de se sentir exclu ont une moins bonne qualité de sommeil, et que leurs systèmes immunitaires ne fonctionnent pas aussi bien que ceux des personnes ayant de forts liens sociaux.

Nathan C. DeWall, psychologue à l’Université du Kentucky, explique que les humains ont un besoin fondamental d’appartenance. Tout comme nous avons besoin de nourriture et d’eau pour vivre, nous avons également des besoins en matière de relations sociales et durables.

Lorsque nous sommes rejetés, notre cerveau libère des hormones de stress, telles que le cortisol et l’adrénaline. Ces hormones peuvent entraîner une série de symptômes physiques, tels que des maux de tête, des maux d’estomac et des troubles du sommeil. Elles peuvent également avoir un impact négatif sur notre humeur, nous rendons plus susceptibles de ressentir de la tristesse, de la colère et de l’anxiété.

Le rejet social peut également avoir un impact négatif sur notre estime de soi. Lorsque nous sommes rejetés, nous pouvons avoir l’impression que nous ne sommes pas assez bons ou que nous ne méritons pas d’être aimés. Cela pourrait devenir une croyance dont l’individu est persuadé, ainsi que conduire à une faible estime de soi, à une dépression ou /et à d’autres troubles psychiques.

Si vous êtes victime de rejet social, Il est important de comprendre que le rejet social est un phénomène qui affecte de nombreuses personnes dans le monde entier. Si vous êtes victime de rejet social, il est important de chercher du soutien auprès de professionnels de la santé mentale ou de groupes de soutien. Vous n’êtes pas seul et il y a de l’aide disponible pour vous aider à surmonter cette épreuve difficile.